Johnston Group a mis sur pied le Programme de dons jumelés pour les conseillères et les conseillers afin de faire équipe avec les conseillères et les conseillers de tout le pays qui appuient des initiatives communautaires qui font une différence.
Lorsque la fille d’Andrea Thompson, âgée de neuf ans, a perdu dix livres en très peu de temps, elle et son mari l’ont emmenée chez le médecin. C’est alors que leur vie a changé pour toujours.
On a diagnostiqué chez sa fille un diabète de type 1. « Il fallait régler l’alarme, se lever toutes les deux heures pendant la nuit, la réveiller et s’assurer qu’elle allait bien. Nous avons vécu beaucoup de nuits blanches », raconte Mme Thompson.
Sachant que sa fille allait devoir prendre de l’insuline pour le reste de sa vie — avec son cortège d’injections, de glucomètres, d’hypoglycémies au milieu de la nuit et de suivi de chaque bouchée de nourriture — Mme Thompson a commencé à chercher le meilleur moyen d’aider les diabétiques. C’est alors qu’elle a découvert la « Diabetes Research Institute Foundation Canada » (DRIFCan) — une fondation pour la recherche sur le diabète.
La fondation DRIFCan a été constituée en 2005 pour financer le protocole d’Edmonton, dirigé par le Dr James Shapiro, titulaire de la chaire de recherche du Canada en chirurgie de transplantation et en médecine régénérative. L’équipe du Dr Shapiro travaille sur la transplantation de cellules d’îlots de Langerhans, qui s’est révélée efficace au cours des 20 dernières années pour améliorer la qualité de vie des personnes souffrant d’un diabète difficile à contrôler. Quarante pour cent des personnes soignées sont désormais indépendantes de l’insuline pendant au moins cinq ans après l’intervention, et un peu moins de 30 % d’entre elles n’ont plus besoin d’insuline après dix ans.
L’équipe du Dr Shapiro se concentre désormais sur les greffes de cellules souches utilisant les propres cellules de la personne traitée. La stratégie de son équipe consiste à utiliser des cellules bêta cultivées à partir des cellules souches de la personne traitée pour remplacer ses propres cellules bêta endommagées. L’utilisation des cellules souches de la personne pour fabriquer des « îlots » aiderait les cellules transplantées à être acceptées par le système immunitaire de la personne et supprimerait la nécessité d’utiliser des médicaments antirejet.
« Si je réfléchis à l’ensemble des recherches sur le diabète auxquelles j’ai participé, ce projet est de loin le plus coûteux, le plus ambitieux, mais aussi le plus passionnant auquel j’ai participé », affirme Dr Shapiro.
Mme Thompson et sa famille ont décidé de faire un don généreux, « ciblé », car elle pense que c’est ainsi qu’elle pourra avoir le plus grand impact. « Trouver un organisme de bienfaisance qui vise spécifiquement à guérir la maladie a été notre plus grande motivation », dit-elle.
Mme Thompson est conseillère locale dans la région de Vancouver, en Colombie‑Britannique, pour le programme d’assurance collective du Régime des chambres de commerce, et son administrateur, Johnston Group, était ravi d’aider à faire connaître son témoignage et de verser une somme équivalente à son don dans le cadre de son Programme de dons jumelés pour les conseillères et les conseillers, qui est conçu pour soutenir les organismes de bienfaisance qui ont un impact direct sur les collectivités locales.
Selon Mme Thompson, les recherches effectuées dans le cadre du protocole d’Edmonton pourraient facilement toucher plus d’un million de personnes atteintes de diabète. « Lorsque vous faites un don à DRIFCan, l’argent va directement à la recherche, dit-elle. « Lorsque vous avez un-e enfant atteint-e d’une maladie aussi invalidante que le diabète, vous ne pensez qu’à la guérison. »
Notice biographique de la conseillère : Andrea Thompson travaille à Vancouver, en Colombie-Britannique, et est fière d’offrir le programme d’avantages sociaux du Régime des chambres de commerce.